Catégorie : Race

Site professionnel d’Éric SORIANO (Université Paul-Valéry Montpellier)

Ce blog décrit les activités de recherche d’Éric SORIANO, Maître de conférences en science politique, habilité à diriger des recherches (HDR) de l’Université Paris 1 -Sorbonne.  Il est enseignant chercheur à l’Université Paul Valéry-Montpellier et au sein du laboratoire ARTDEV – UMR CNRS 5281 de Montpellier. Il est également associé au Centre de Recherche Sociologiques et Politiques de Paris (CSU/CRESPPA). Il a dirigé pendant douze ans le Master Européen labellisé Erasmus + Migration Inter-Méditerranéenne et a été vice-président de la Commission nationale des universités (CNU) en science politique. Il est actuellement délégué à l’internationalisation de la recherche en sein de la Direction des relations internationales de l’Université Paul-Valéry. Il est membre des comités de rédaction des revues Sociétés contemporaines et  Cultures & Conflits. Il a co-dirigé avec François Buton le Programme Les Empires… et après ? et avec Julie Savelli le programme HISTO’ART (post)coloniale à la Maison des Sciences de l’Homme de Montpellier.

Adresse email professionnelle : eric.soriano@univ-montp3.fr

Eric SORIANO, 2014, La fin des Indigènes en Nouvelle-Calédonie. Le colonial à l’épreuve du politique,

Paris, Karthala.

Éric SORIANO est historien et anthropologue de formation. Il est titulaire d’un doctorat en sociologie politique obtenu en 2000 pour lequel il a reçu le Prix de thèse de l’Université de Montpellier 1 et le Prix Viard de l’Académie Française. 
Ses travaux se réclament de sociologie historique articulant socio-histoire et sociologie analytique. Ses axes de travail s’articulent autour de quatre objets :

1 – Sociologie historique de l’État et du gouvernement colonial et postcolonial : cet axe tente de saisir ce que l’imposition coloniale a fait au pouvoir dans les sociétés colonisées, articulant alors anthropologie politique et sociologie de l’État. Il s’agit à la fois de proposer une sociologie politique du gouvernement colonial et de saisir ses effets sur les situations contemporaines. Cette perspective tente de rendre de la variété des configurations coloniales et postcoloniales.

2 – Politique comparée du gouvernement de la diversité « raciale », religieuse et culturelle :
 Cette perspective prolonge la précédente en proposant une réflexion comparatiste sur les rapports sociaux de “race” dans les sociétés coloniales de peuplement (Brésil, France d’Outre-mer, Canada, Afrique du sud, Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis…) et les sociétés accueillant des migrations postcoloniales. Il s’agit à la fois de saisir la logique de ces rapports sociaux et des formes variées de politisation de la « question raciale » dans différentes configurations nationales. Cet axe a aussi pour objectif de comprendre historiquement les formes prises par l’assimilation réciproque des populations ou d’établissement de frontières sociales et « raciales » instituées.

3. Histoire sociale des idées raciales, coloniales et postcoloniales : Cet axe de travail se concentre sur la production des idées et des idéologies de la différence raciales, culturelles et ethniques. Il s’inscrit dans le programme plus large d’histoire sociale des idées, sortant de la seule logique de lectures de texte pour se concentrer sur la constitution de milieux intellectuels et des logiques de réception des idéologies.

4. Récits de vie, biographie, autobiographie :
 ce quatrième axe s’inscrit dans le projet plus large d’une sociologie à la fois analytique et historique, influencée par les travaux de Pierre Bourdieu, de Norbert Elias et d’Erving Goffman. Il renvoie à une volonté de construire un travail d’historien par le recours à des récits de vie avec une attention particulière aux modalités biographiques d’investissement dans les institutions et de productions des émotions.

Une partie de ses publications sont accessible via le site Academia : https://univ-montp3.academia.edu/EricSoriano